Feeds:
Posts
Comments

Posts Tagged ‘French conjugation’

une bonne reponse sur la polemique concernant l’adoption par les familles homoparentales : 
Si on distinguait amour et sexe, je ne vois pas pourquoi la religion, l’État ou toute autre structure sociale condamnerait la famille homoparentale. Je ne vois pas pourquoi non plus on ne laisserait pas s’unir deux personnes qui s’aiment et qui sont du même sexe. En 1995, l’archevêque de Canterbury défendait les homosexuels en disant que deux personnes qui s’aiment sur terre, quel que soit leur sexe, « expérimentent ici-bas ce que sera leur jouissance céleste lorsqu’ils seront auprès de Dieu ».

voila une partie de l’article paru dans L’orient le jour au Liban sur le sujet, pour ceux qui sont interesses, je reprends l’article ci-dessous. encore plus l’identification vient selon le psychanaliste des fonctions de meres et peres, et non de leur sexualite.

bon a vous l’article

Rita Chemaly

Mariage gay : Chawki Azouri met les Français sur le divan

« Ce que craignent les gens de droite, c’est la contagion par l’homosexualité de leurs convictions maritales »

On ne saura jamais qui a vraiment fait quoi. Et dans quelles proportions. Une chose est sûre pourtant : l’UMP (flanquée presque honteuse du Front national) s’est jetée comme la misère sur le peuple sur les manifestations antimariage pour tous. Y voyant, intelligemment cela dit, un levier de pression particulièrement efficace, puisque détourné, contre François Hollande, son gouvernement et sa politique. Surtout que le vote de la loi Taubira coïncide (il n’y a pas de hasards…) avec l’engluement très Charybde et Scylla du locataire de l’Élysée dans cent et un scandales. Dans cent et une crises. Dans des sondages abyssaux, aussi…

En réalité, savoir à quel point les manifestants antimariage pour tous ont été instrumentalisés et leurs revendications politisées ne changerait rien à la donne. Ne changerait rien à un constat, une évidence assez inquiétants : rarement un sujet aura à ce point divisé un pays pourtant connu dans le monde entier pour son obsession des mots en té : liberté, égalité, fraternité, etc. Une division qui ressemble parfois à une véritable fracture : l’homophobie, ou du moins ses manifestations publiques, visibles, ont décuplé en France.

François Hollande doit être réellement soulagé de la fin de ce ramdam plus mélo turc que tragi-comédie shakespearienne et qui faisait se gausser beaucoup d’Européens, jamais avares quand il s’agit de critiquer les Français, de se moquer d’eux. Des 60 clauses de son contrat nuptial avec ses compatriotes, le président doit sans doute être fier du n° 31, qui lui aura permis de vivre à fond son quart d’heure mitterrandien. Sauf que ce même président serait fort embêté, au bout de son mandant, s’il ne réussissait que ce point-là. Et que tout le reste de ses promesses aille se fracasser contre les murs (de la conjoncture, de l’incompétence de tel ou telle, de la mauvaise volonté des citoyens, etc.)…

Il n’en reste pas moins qu’à cause de cette loi (ou grâce à cette loi, peut-être…), le clivage des Français a été recraché au grand jour. Dans toute sa crudité, son indignité et, souvent, son horreur.
Psychanalyste et psychiatre franco-libanais dont plus personne ou presque n’ignore la maestria chirurgicale à placer le bon mot (ou la bonne phrase) au bon endroit et au bon moment, Chawki Azouri connaît très bien la France. Et les Français. Il a répondu aux questions de L’Orient-Le Jour, succinctement mais avec une force d’impact météorique. La preuve par 9…

L’OLJ : Comment expliquer cette férocité, cette détermination des Français antimariage pour tous ? Cette opposition est différente de toutes celles que les pays européens qui ont légalisé le mariage gay ont connues, à commencer par l’Espagne, pourtant bien plus catholique que la France…
C.A. : Ce n’est pas le catholicisme qui est en jeu en France, mais paradoxalement l’esprit révolutionnaire. Non pas que ce sont les gens de gauche qui sont contre, au contraire : c’est la gauche qui a fait passer la loi ; mais plutôt un esprit révolutionnaire qui ne veut pas que les homosexuels, marginaux de fait, soient désireux de se ranger – le mariage étant par excellence un signe de normalité sociale. Ce que craignent les gens de droite, c’est la contagion par l’homosexualité de leurs convictions maritales.

Y a-t-il des relents de guerre civile (morale, psychologique, de valeurs…) ?
On peut comparer cela à une guerre civile, en témoigne l’empoignade des manifestations pour et anti. C’est une question de valeurs en premier, morale ensuite et enfin psychologique.
Certains se battent pour des questions de valeurs : ceux qui sont embrigadés dans l’idée que le mariage est un sacrement. D’autres se battent pour une question de morale : ceux qui par exemple condamnent l’homosexualité comme étant « contre nature ». Enfin ceux qui se battent pour des questions pseudo-psychologiques, soit ceux qui s’appuient par exemple sur l’identification : comment vont s’identifier le garçon et la fille s’ils ont deux parents du même sexe.
La réponse est simple. Dans un couple, c’est la fonction qui est déterminante pour les identifications, non pas l’anatomie. Par exemple, la fonction de mère n’est pas nécessairement à remplir par la femme, de même la fonction paternelle n’est pas nécessairement à remplir par l’homme.

En quoi le mariage gay serait-il une menace pour les hétérosexuels ? Y a-t-il de la peur ? Qu’est-ce qui justifie le retour tonitruant de paroles et surtout d’actes homophobes ? Y avait-il une homophobie d’État que cette loi a dynamitée ?
Il n’y a aucune différence quant aux valeurs entre l’hétérosexuel(le) et l’homosexuel(le). C’est une projection maladive de la part des hétérosexuels homophobes qui se vantent d’avoir des valeurs que l’homosexuel(le) n’aurait pas. L’homosexualité est présente en nous depuis le début de l’humanité sur le plan phylogénétique et sur le plan ontologique depuis la découverte de la différence des sexes. L’horreur de la différence des sexes est commune à tous vers l’âge de trois/quatre ans. Elle sera dépassée progressivement jusqu’à l’acceptation de la différence. C’est surtout l’absence de pénis chez la fille qui horrifie autant le petit garçon que la petite fille.
À partir de là, les enfants se rabattent sur leur propre sexe comme valeur narcissique. Ceux qui restent dans cette position auront tendance à choisir inconsciemment un partenaire du même sexe. Il n’y a aucune anormalité sur ce point, sauf chez ceux qui veulent combattre cela en étant homophobe. Leur homophobie est en fait une défense contre leur homosexualité inconsciente.
Quant à l’homophobie d’État, elle ressemble à toute discrimination que la société génère contre tout genre de marginalité. Oui, cette loi l’a dynamitée.

C’est « liberté, égalité, fraternité » vs mariage gay ?
Non, je dirais « liberté, égalité, fraternité » et mariage gay.

Quid de l’adoption ? Des familles homoparentales ?
Si on distinguait amour et sexe, je ne vois pas pourquoi la religion, l’État ou toute autre structure sociale condamnerait la famille homoparentale. Je ne vois pas pourquoi non plus on ne laisserait pas s’unir deux personnes qui s’aiment et qui sont du même sexe. En 1995, l’archevêque de Canterbury défendait les homosexuels en disant que deux personnes qui s’aiment sur terre, quel que soit leur sexe, « expérimentent ici-bas ce que sera leur jouissance céleste lorsqu’ils seront auprès de Dieu ».

Source: http://www.lorientlejour.com/article/812246/mariage-gay-chawki-azouri-met-les-francais-sur-le-divan.html

 

Read Full Post »

LE PLUS. Dans une interview accordée au “Journal du dimanche”, la ministre de la Famille défend le projet de loi du mariage pour tous. Une de ses réponses a particulièrement déplu à Jean-Pier Delaume-Myard, lui même homosexuel et opposé à ces unions.

Édité par Hélène Decommer

le “Journal du dimanche”, la ministre de la Famille, Dominique Bertinotti, explique :

homosexualite rc

“Je note un progrès : tous les ‘anti’ éprouvent la nécessité de dire qu’ils n’ont rien contre les homosexuels. Mais dans le même temps, ils leur refusent les mêmes droits. Or quand on ne donne pas les mêmes droits aux Noirs et aux Blancs, on dit que c’est du racisme ; quand on ne donne pas les mêmes droits aux femmes et aux hommes, on dit que c’est du sexisme. Quand on ne donne pas les mêmes droits aux homosexuels et aux hétérosexuels, n’est-ce pas de l’homophobie ?”

 

Je suis donc homophobe !

 

Madame la Ministre, j’ai 49 ans. Depuis l’âge de 24 ans, j’ai toujours fait le choix de vivre en couple avec un autre homme. Je suis contre le mariage de personne de même sexe, non pas pour des raisons d’union entre deux personnes qui s’aiment – je suis pacsé -, mais pour la question fondamentale de l’enfant et de son droit à avoir un père et une mère comme tous les autres enfants.

 

Je ne savais donc pas que, du coup, j’étais un homo homophobe. Merci de me le signaler. Je vais voir comment je peux me soigner. Pour information : en novembre 1998, j’ai été le lauréat d’un concours national contre l’homophobie. Quel désappointement cela doit être pour les personnes qui étaient membre du jury dont une ministre du gouvernement auquel vous appartenez de découvrir ce que je suis devenu selon vous.

 

Une petite question au passage. Si je suis votre raisonnement, il se trouve que je suis pour la cause palestinienne : est-ce que cela fait de moi un antisémite ?

 

Penser à l’enfant avant tout

 

Sur “Le Plus”, où j’ai publié un article qui a fait le buzz comme l’on dit, je pose la question : “pour qui est faite cette loi ?”. Nombreux sont les homosexuels que je connais et qui n’ont aucune envie de se marier, pas plus que de se pacser d’ailleurs. Vous connaissez mieux que moi les chiffres sur le pacs en France.

 

En tant qu’homosexuel et selon vous homophobe, je pense uniquement ici à l’intérêt de l’enfant. Bien sûr qu’un couple de même sexe peut apporter autant de bonheur qu’un couple hétérosexuel. Certes et après ? Cela sera quoi, les repères pour cet enfant, sa filiation ? Son non rapport à la mère ou au père ? Il y a aussi les grands-parents. Ils jouent un rôle considérable dans l’éducation, on l’oublie un peu trop souvent. En aura-t-il seulement ? Les homosexuels sont souvent rejetés de leur propre famille (ce n’est pas mon cas). D’ailleurs, les associations gay le savent bien, puisqu’elles se battent contre cela. Réserve-t-on à ces enfants le même sort que les enfants nés sous X et qui, toute leur vie, partent à la recherche de leurs racines ?

 

Dans le cas d’un couple homosexuel masculin, est-ce que la mère deviendrait alors une simple génitrice ? Et vous, Madame la Ministre, qu’en pensez-vous ? Auriez-vous accepté de procréer pour un couple homosexuel ?

 

Avant de parler de la liberté, de l’égalité ou non de pouvoir se marier entre personnes de même sexe, peut-on penser une minute à la liberté, à l’égalité de l’enfant dans cette nouvelle société qu’on lui prépare ? Il a peut-être envie d’avoir un père et une mère comme ses copains d’école qui ont des parents divorcés, recomposés ou unis, mais un père et une mère !

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/741910-suis-je-un-homosexuel-homophobe-lettre-ouverte-a-la-ministre-de-la-famille.html#xtor=EPR-4-[DernContrib]-20121221

 

Read Full Post »

j’ai lu le texte  ci dessous sur Facebook, chez un ami français; Je ne suis pas d’accord avec les stipulations du texte, même si je comprends le “background” social, culturel, cultuel de ceux qui l’ont écrit; moi aussi je partage le même “background” mais j’ai appris à affronter des normes qui m’ont ete inculquées, et que je pense pouvoir dépoussiérer et “astiquer” pour faire de ma vie et de celle de mon entourage, un monde meilleur.

Le mariage comme institution a mon avis évolue, et il est nécessaire de faire évoluer cette institution qui crée des familles si nous voulons que la société évolue aussi;

je ne suis pas sure que les enfants voulus soient maltraités, ou pire qu’ils n’aient pas de repères familiaux, si leur famille les veut, et est prête a tout pour les avoir;

faire des enfants n’est pas facile, médicalement, pour des personnes du même sexe ou pour des heteros, médicalement, le traitement est long, douloureux, angoissant….

défense de l’enfance? en interdisant l’adoption par des parents du même sexe? pourquoi? l’Amour est-il une exception, qui n’existe que chez des parents heteros? la personne humaine ne peut-elle donner et vivre des moments familiaux et éduquer les enfants dans un cadre sain, protecteur, et respectueux, que dans une famille hetero?

je suis sure que ma réponse ne plairait absolument pas a mes amis, oui je le sais, a ma famille, aussi je le sais, a ma communauté , oui je le sais, a mes amis prêtres aussi je le sais, mais bon nombre des choses que j’ai prêche avant ne vous ont pas plu, un jour, en vivant l’Amour vous les avez tolèré, accepté, puis respecté …  voila, a nous maintenant de faire progresser des institutions qui devraient aider a créer des familles dignes de ce nom!

les choix personnels qui rendent heureux sont importants…. respectons ceux qui decident de le vivre et de tout faire pour le vivre.

la difficulté de faire des enfants pour ceux qui le veulent montre leur persévérance a créer des foyers ou l’amour peut naître, croître et se disséminer.

voila mon opinion.

Rita Chemaly

voila le texte que je reprend tel quel:

http://generationjusticepourtous.fr/qui-sommes-nous

Mariage pour tous, justice nulle part !

Lettre ouverte aux parlementaires français,

Nous avons moins de 30 ans. C’est nous qui hériterons de l’avenir que vous préparez aujourd’hui. Or, vous serez bientôt conduits à vous prononcer sur l’évolution du mariage, et votre décision comptera pour dessiner cet avenir ; aussi avons-nous notre mot à dire.

Vous pensez peut-être que l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe n’est pas d’une grande importance, et que d’autres sujets sérieux pourraient nous préoccuper. Nous sommes nés dans un monde en crise, et cette crise devrait être l’unique sujet d’inquiétude de notre génération. Mais nous pensons que la question du mariage en est l’un des aspects majeurs. C’est cette inquiétude qui nous pousse à parler, et elle seule : nous refusons une réforme qui ne pourra qu’aggraver la précarité des équilibres sociaux, et dont les plus jeunes seront les premières victimes.

Toutes les formes de la crise que nous traversons sont le résultat d’une même rupture. Au nom du «progrès» et de la consommation conquérante, l’individualisme de nos sociétés occidentales a partout produit l’affaiblissement des repères fondamentaux. Il y a trente ans, dans le monde de l’économie, appeler à la mesure dans la consommation ou au respect de la nature vous valait d’être considéré comme un rétrograde ou un marginal. Aujourd’hui, c’est une nouvelle forme de dérégulation qui s’annonce, cette fois-ci en matière de droit de la famille : une petite minorité, munie des armes classiques du lobbying politique et médiatique, martèle que la structure ancestrale de la famille, fondée sur l’alliance complémentaire d’un homme et d’une femme, doit être dépassée. Elle exige, sous prétexte de «progressisme», qu’on adapte la définition de la famille à la mesure de son désir, qu’elle prétend, à tort, partagé par toutes les personnes homosexuelles. Et qu’on lui cède, sans discussion, des enfants adoptés, ou fabriqués pour l’occasion s’il venait à en manquer.

Les voix qui alertent ne manquent pas. Des juristes, qui appellent à la prudence avant de bouleverser le socle même du droit de la famille et de la filiation. Des associations d’enfants adoptés, qui, avec les psychologues et les pédopsychiatres, s’inquiètent des conséquences sur les enfants. Des psychanalystes, qui rappellent combien la différence des sexes est nécessaire à la construction des personnalités et des sociétés. Tout cela est balayé d’un revers de main. Ceux qui doutent de cette réforme sont taxés de passéisme. Et pourtant, les rétrogrades ne sont pas où l’on croit : au nom des vieilles revendications d’une idéologie dépassée, certains voudraient refuser un débat nécessaire, et écarter ces voix qui pointent le risque pour les générations futures – pour notre avenir ! Mais comment accepter que le principe de précaution s’applique pour la défense de l’environnement, et non lorsqu’il s’agit de nos enfants ?

Nous ne parlons au nom d’aucun conservatisme, d’aucune haine. Nous serons les premiers à le rappeler, toute personne doit être respectée dans sa dignité ; et nous espérons que notre jeunesse saura toujours se révolter contre le mépris, l’intolérance et la discrimination. L’injustice est scandaleuse quand elle touche les personnes homosexuelles ; mais elle ne l’est pas moins quand elle atteint les enfants. Affirmer que la société doit offrir à chaque jeune, autant qu’il est possible, de grandir avec un père et une mère ; que c’est le bien des plus petits qui doit être notre première préoccupation ; que le droit ne peut réinventer les liens de filiation pour satisfaire le désir des adultes – rien de tout cela n’est homophobe !

Nous voulons parler pour les plus vulnérables d’entre nous. Les jeunes, dans notre pays, sont touchés de plein fouet par la précarité ; comme partout, quand la crise frappe, c’est vers leur famille qu’ils se tournent. Dans les années d’épreuve qui s’annoncent pour notre génération, dans l’instabilité du monde qui vient, nous aurons plus que jamais besoin de la stabilité des repères familiaux. Le bouleversement que susciteraient ces filiations artificielles, séparées de la complémentarité des sexes, fragiliserait définitivement la structure la plus nécessaire. Le mariage pour tous, c’est, en fin de compte, la famille pour personne. C’est le législateur qui fuit son rôle, parce qu’il abandonne, au nom d’un faux progrès, la norme et le bien communs. C’est la république qui perd du terrain, au profit de l’individualisme consumériste et du communautarisme identitaire. Et quand le terrain perdu est celui de la famille, alors, le perdant, c’est l’enfant. Nous ne pouvons prendre ce risque ; nous comptons sur vous !

Les mille premiers signataires sur www.generationjusticepourtous.fr

Read Full Post »

Une petite phrase qui peut passer inaperçue, dans un gros paragraphe de l’article du quotidien l’Orient d’Avril 2012 ( le 21 avril 2012 plus précisement).

Si les décisions adoptées hier par le Conseil des ministres ordinaire réuni au Sérail sous la présidence de Nagib Mikati (confirmer le prix de la « rabta » de pain à 1 500 LL après une très longue discussion sur le prix du blé ; amender la loi sur le contrat de location et allonger le congé maternité qui passe de 40 jours à 10 semaines…) restent relativement importantes, ce n’est pas ce que l’on retiendra de la réunion d’hier, mais plutôt les commentaires du Premier ministre sur les trois jours de débats de politique générale suivis du vote de confiance, dans la nuit de jeudi à vendredi, au Parlement. ”

Le Conseil des ministres a, en Avril 2012, donné son Accord sur l’allongement du CONGé maternité a 10 semaines!

oui…. cela reste une avancée, même si incomplète… le projet est un Projet de loi presenté par des parlementaires, au Parlement… donc la nécessité d’un vote en session plénière est de rigueur!

Alors, chers parlementaires, chers “metteurs de l’agenda des sessions parlementaires plénières”, Bougez vous, et mettez s’il vous plait l’amendement du Code du travail( article 28-29) et celui des fonctionnaires (article 38) sur l’Agenda de notre chère Eminente Assemblée!

les députés doivent légiférer!! et créer des lois Justes et équitables pour le  bien être des Femmes et citoyennes libanaises, au lieu de se perdre dans des discussions politiques futiles.

Les femmes attendent!! Notamment celles qui attendent de futurs petits et ptites citoyennes!!

Rita Chemaly….

ps: regardez en dessous même le titre de l’article nous induit en erreur… au lieu de créer et amender des lois, les discussions politiques  politiciennes nous perdent!!!

Avis aux Citoyens! Bougez!

Rita future Bride to be! et mum to be iza allah rad

 

 

Mikati : Certaines interventions au Parlement ont dépassé les limites d’une opposition responsable et constructive

Si les décisions adoptées hier par le Conseil des ministres ordinaire réuni au Sérail sous la présidence de Nagib Mikati (confirmer le prix de la « rabta » de pain à 1 500 LL après une très longue discussion sur le prix du blé ; amender la loi sur le contrat de location et allonger le congé maternité qui passe de 40 jours à 10 semaines…) restent relativement importantes, ce n’est pas ce que l’on retiendra de la réunion d’hier, mais plutôt les commentaires du Premier ministre sur les trois jours de débats de politique générale suivis du vote de confiance, dans la nuit de jeudi à vendredi, au Parlement.
« La confiance réaccordée au gouvernement doit être un tremplin vers davantage de solidarité au sein du cabinet et davantage de travail pour mener à bien la mission qui est la nôtre », a dit le ministre de l’Information p.i. Waël Bou Faour citant Nagib Mikati. Ce dernier a jugé que « certaines interventions ont dépassé les limites d’une opposition responsable et constructive », estimant toutefois que les remarques et autres idées des députés « doivent être prises en considération et étudiées par les ministres ». M. Mikati a tenu à insister sur la coopération entre législatif et exécutif, invitant les ministres « à ne pas être influencés par les critiques, même si elles étaient parfois illogiques, à y répondre scientifiquement et à traiter avec l’ensemble des citoyens, sans exception aucune », quelle que soit leur appartenance communautaire, en allusion aux critiques formulées dans l’hémicycle sur des pratiques anticoexistence et iniques exercées dans certains ministères.

« Le PM a rappelé que le gouvernement avait beaucoup à faire concernant le budget, les législatives de 2013, les nominations et les permutations, ainsi que sur les dossiers des ressources naturelles et de l’électricité. Il est persuadé que le cabinet va être de nouveau à la hauteur de la confiance des députés », a poursuivi le ministre Bou Faour, qui a révélé qu’un débat a eu lieu sur ces séances parlementaires. « Nous nous sommes entendus sur la nécessité de réduire les tensions et les atteintes à l’unité nationale », a-t-il dit, avant d’évoquer un compte rendu sur la situation des hôpitaux publics par le ministre de la Santé – un sujet auquel le Conseil des ministres consacrera une séance spéciale. De même, le ministre de l’Économie Nicolas Nahas a évoqué le dialogue en cours avec le syndicat des boulangers, proposant « trois solutions ». Il a été chargé de discuter davantage avec le syndicat.

Bou Faour : Il n’y a « rien » à fêter…
Enfin, Waël Bou Faour, dans une discussion avec les journalistes, s’est arrêté sur une « information rapportée par les médias selon laquelle le PM a offert de la knefé aux ministres pour fêter le résultat du vote de confiance ». « M. Mikati est généreux, surtout avec les produits de Tripoli, mais le sujet ne prête pas à la plaisanterie : il n’y a rien à fêter concernant ce vote de confiance », a-t-il affirmé, tout en remerciant les députés de l’avoir accordée. « Rien à fêter parce que l’intensité des crispations et des tensions et certains discours sectaires ne laissent présager rien de bon, et cette limite jamais atteinte jette, je le pense, des poids supplémentaires sur les épaules du gouvernement. Ce qui s’est passé prouve que ce gouvernement bénéficie encore de la majorité, mais la stabilité a de quoi s’inquiéter », a-t-il mis en garde.

Source l’Orient le Jour 21 avril 2012

Read Full Post »

Préparer un mariage au Liban, c’est un vrai casse-tete!

les idées vues, revues, et refaites par je ne sais qui sont -parait-il “obligatoires”! 

voila quelques unes des remarques que j’ai eu…..

Fleurs, voitures, restaurant, église, robe, chocolat, danseurs, ahhhh j’oublie les escarpins!!

Un must: la voiture de la mariée doit être BLANCHE:

En faisant un ptit tour, un fleuriste a Dbayeh me dit, ta voiture n’est pas blanche??? mais tu es la mariée! la voiture doit être Blanche?!?! Walaouw!!

ok ok…. On note…. la voiture de la mariée doit être blanche…

Must selon les règles du mariage… La voiture de la mariée DOIT être Blanche!!

bon je ne sais pas toujours pourquoi… mais les règles édictées par une société pareille…ouf!! je ne peux pas faire la révolution partout!! ca fatigue!!

priorité 2: Coiffeur et Extension de cheveux  :

j’oublie… les cheveux… Rita, tu dois aller chez un des coiffeurs connus de la ville… parfait! j’y vais…. euh.. j’y suis allée pour payer le down payement d’une amie: 600$ en premier payement, le reste le jour du mariage!!! une coiffure a 900$????? mais que va-t-il lui faire?? Planter des cheveux!??!! désolée, la coiffure est celle de “BLANCHE NEIGE”… 🙂 oui oui je vous assure, dans son menu, puisque le coiffeur a un menu, c’est effet Blanche neige, ouiiiiiii!!! j’ai le menu!!

attention les extensions de cheveux sont Obligatoires!! oui, un chignon sans deux tonnes de cheveux synthétiques ou coupés et vendus par de pauvres jeunes filles je ne sais ou, n’en est pas un!!

Rita! tu ne veux pas changer de couleur de cheveux???? Non… pourquoi?? mais tu as une mèche blanche!!? euh…. Mais je l’adore ma mèche blanche! elle est naturelle, est BELLE!!!!

OkAY!!! La je m’insurge! on ne touche pas a ma meche!! je l’ai depuis mon plus jeune age!! et ils insistent! faut la couvrir!!! Mdr!!!

Encore faut pas oublier,  le prix de la coiffure de la mariée est juste pour la mariée, et sans le make-up, je veux dire make over!

Make-up ….Make over priorité 3: 

Un institut de beauté qui prend 45$ pour un maquillage, sans faux-cils s’il vous plait m’a demandé 250$ pour un maquillage de mariage…. euh….. des prix hors normes?!!  aussi j’ai claqué la porte gentiment, surtout que la maquilleuse avait un gros chewing gum…et mastiquait comme un chameau… ouiii je suis méchante, mais un peu de retenue dis-donc!!!

L”institut hors prix ce trouve à Zalka…

oops… coiffure de mariage…. a la cruella liban

Toujours a Zalka… les Scarbineh brillantes et Haute Haute Haute!!!

ehhh la c’est l’horreur totale, pas tant qu’aux prix qui sont passables, mais au MODELS!!!

Louboutin et gaga bi rasskoun!!! ce ne sont pas des talons , ce sont des pièces qui tuent!!! si je donne un coup de pied a quelqu’un avec un double semelle et des talons pareils (minimum trouvable 10 cm ) je serais arrêtée!!!

les talons pour mariage….. Souk el zalka en offre une panoplie!!!!

Les Zaffehs!!! 

ahhh, j’oublie les zaffehs, Rita, tu ne veux pas de zaffeh??? euh si j’adore!! mais pourquoi pas par des gens qui nous connaissent?? c’est pas le but d’une zaffeh?? avoir des personnes qui aiment les maries, et qui vont chanter et danser pour eux??

j’adorerais que des gens que j’aime chantent, jouent un instrument, ou dansent pour moi!!! cela serait un tres beau cadeau!!! et c’est comme ca que ca se faisait!!!!!!  sinon je pourrais appeler Jennifer Lopez, et chakira!! je suis Fan!

zaffeh… la troupe de danse traditionnelle libanaise

mais des gens que je ne connais pas?! euh… je deviendrais danseuse pour leur show! et leur “PORTEFOLIO”….oui, ils auront fait de la pub pour eux, dans un des grands mariage libanais, et ils ajoutent cela a leur carnet!! (el 3ariss jeyeh men franssa, w hiyeh ketbeh!) et walla… ana men achkout, w rodz  men deyr dourit….

Un violoniste connu pour 20 minutes prend la modique somme de 2500$… je ne l’ai pas appele, mon amie, docteure a l’universite l’a appele pour son mariage, il gagne plus qu’elle !!!!!

un triple salaire mensuel au Liban…. Mariage me dites-vous?!! mais c’est écoeurant!!

Violonistes au Liban… une panoplie trouvable sur Youtube

hummm… les restaurants et hotels? pour un mariage, tous les prix grimpent et changent… quant aux things to add… oulalalalaaaa… je pense que mon cheri va avoir lui même des cheveux blancs!

il a tellement entendu, sorry monsieur, cela c’est du extra pas dans l’offre!

Les Wedding Loans??? Une autre histoire au Liban…

oui au Liban, pour pouvoir faire un mariage les banques offrent des produits pour mariage! les wedding loans! pour moi prendre un prêt pour une journée et soirée, est une aberration… certains trouvent que c’est nécessaire….

voila quelques avis dont certains différents du mien trouvés sur le blog de E-Mabrouk:

“i don’t agree with you rami, not everyone in these days can make a wedding in lebanon…the minimum needed to make a wedding in lebanon bypassed the average of 20.000$…if we choose a normal wedding dresse, a normal zaffe,a normal photographer,ordinary cars, very small venue….these days the couples should work years just to make a wedding in lebanon which will pass in 24 hour as maximum….
LalousNovember 30, 2011 – 23:46

🙂 I like what’s happening below. From my point of view, I think the couple should not spend more than their in-hand budget and they shouldn’t take a loan for it; I think it’s weird to have loans for weddings! Besides, I will marry once in my life and I want it to be a great wedding but in the same time I won’t spend more that I can do. I will do whatever I can with my budget.
By the way, I think Lebanon is the best place on earth to make wedding in it. You can have a very small wedding and up ten million dollar wedding.

RamiNovember 28, 2011 – 16:26

honestly i disagree with Anna because we come life once and we get marry once, and the wedding in Lebanon became something very lovely to do and the couple must enjoy this event and spend all what they can to make it an unforgettable day. We have the finest wedding Zaffe in lebanon, finest wedding dresses in lebanon, finest wedding flowers in lebanon, finest wedding photographer in lebanon,finest wedding cars in lebanon…etc…so we need to take advantage from all of that…at least i will do that for myself when i get married 🙂

Rasha80November 27, 2011 – 23:32″

…..

Oui oui… les gens au Liban prennent un prêt pour se marier!!! certaines banques à hauteur de 30 000$ d’autres dans les 15 000$ ;

il faut dire que tout restaurant a besoin d’un premier payement de 15000$ juste pour garder la date libre….  mais oh jeunes gens, emprunter de l’argent pour une soirée?! ?! ?! oh la la

et vous serez avec Votre Famille et Amis proches!!!!

deux exmples de prets bancaires pour mariage au Liban byblos bank et la Libano francaise…

ceci mis à part…. je ne peux que dire qu’il y a de bons moments quand même…

les billets suivants montrent les steps by steps que nous suivons…. et qui nous font plaisir !!! car des moments pareils ne sont vivables qu’une fois!

Aussi je mettrais le nom et addresses des gens professionnels qui nous ont plu!! pas de ceux qui arnaquent a tout bout de champ!!

et pour ceux qui le veulent un guide pour les mariages va suivre!!!

Rita (z bride to be)

Read Full Post »

“La vie est belle… souriez! ” a toujours ete mon leitmotiv dans la vie;

récemment nous avons perdu un être cher a la famille.

et le leitmotiv ainsi que les sous-bassements auxquels on croit deviennent frêles;

comment sourire à la vie quand des êtres chers nous quittent? Comment ressentir le soleil du matin sans sentir le manque de l’autre… Oui l’Autre nous manque, et souvent cruellement.

Pere Joseph Abdel Sater nous l’a dit une fois a une de nos reunions (lejnet al kalimeh) : perdre un être cher est l’expérience la plus difficile de la vie.

lui avait perdu sa maman, les funérailles étaient le matin et c’est lui, pere joseph, qui avait insiste pour célébrer la messe de Paques le soir même;

J’avais mal pour lui, et lui  Sourait! ouiii…. il etait zen et souriait! ouiiii nous – a – t-il dit, vous êtes croyants? alors vous devez sourire, car El Massih Kam…

elle n’est pas partie dans un monde lointain… elle est la, avec LUI…

etre en presence de l’Amour est enviable oui, mais je prefere cher Jesus profiter de tous ceux qui me sont chers ici…

et la, je pense et si ils ont besoin de profiter de LUI , la -haut?

L’Amour est si attachant que penser a lui, et aux cadeaux qu’il nous fait et au bonheur qu’il nous donne dans les autres et par les autres, colmate les plaies d’une absence physique de ceux qui sont allés le retrouver. Consolation? nullement. Notre volonté peut être si différente de ce destin incompréhensible.  Absence …oui mais réunion sure,

donc,

A un de ses quatre!  chers tous et toutes, et spécialement tonton….

Rita

Prière dite de Saint Augustin

La mort n’est rien. Je suis simplement
passé dans la pièce à côté.

Je suis moi, tu es toi.

Ce que nous
étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours.

Donne-moi le nom que
tu m’as toujours donné.

Parle-moi comme tu l’as toujours fait. N’emploie
pas un ton différent.

Ne prends pas un air solennel ou
triste.

Continue à rire de ce qui nous faisait rire
ensemble.

Prie, souris, pense à moi, prie avec moi.

Que mon nom
soit prononcé à la maison comme il l’a toujours été, sans emphase d’aucune
sorte, sans une trace d’ombre.

La vie signifie ce qu’elle a toujours
signifié. Elle est ce qu’elle a toujours été. Le fil n’est pas
coupé.

pourquoi serais-je hors de ta pensée simplement parce que je suis
hors de ta vue ?

Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du
chemin.

Tu vois, tout est bien.

Tu trouveras mon coeur, tu en
retrouveras les tendresses épurées.

Essuie tes larmes. Et ne pleure pas
si tu m’aimes.

Read Full Post »

Le nouveau Special de Septembre est en vente dans les librairies avec dans ce numéro, un dossier spécial sur l’homosexualité au Liban, par Rita Chemaly.  Un sujet qui reste dans l’attente d’une décriminalisation et d’une acceptation dans un pays ou les normes patriarcales et religieuses priment.

“Si dans ses poèmes Abou el Nouwas célèbre l’homosexualité, dans la réalité, le sujet au Liban reste un tabou, pire le sujet est criminalisé par les lois pénales, et religieuses. A la lumière des lois et pratiques en vigueur, les homosexuels au Liban comme dans les pays arabes sont stigmatisés par les communautés religieuses, les groups de pairs, leur collègues au travail, les medias et surtout leur famille. D’ailleurs le mot arabe « chazz » « déviant » très longtemps utilisé par les medias, souligne la discrimination à laquelle font face les homosexuels dans la société.

Sur le plan des lois, au Liban, le Code Pénal libanais datant de 1943, stipule dans son article 534 que “les relations sexuelles contre nature sont punies d’emprisonnement pour une durée entre un mois et un an, et d’une amende entre 200 000 et un million de livres libanaises”. Dans les textes l’homophobie au Liban est pénalisée et surtout criminalisée, dans la pratique sociale, même parmi les étudiants, l’homophobie fait rage ;….”

Pour continuer à lire l’article n’hésitez pas à lire le Special du Mois de Septembre 2012, en vente dans les librairies….

Le célèbre ouvrage « Bareed Mista3jil », « Courrier urgent » préparé pendant 3 ans par MEEM, une organisation qui apporte son soutien aux lesbiennes et transsexuelles du Liban.

Une manifestation de soutien a eu lieu le samedi 11 août 2012 devant le palais de la Justice. Une centaine de jeunes activistes, se sont virulemment opposés aux tests de virginités encore appliqués dans certains cas sur des femmes, et contre les tests annaux.

Read Full Post »

 

avec la situation politique et economique, beaucoup d’etrangers ont “peur” de venir au Liban…. je ne les comprends pas. S’ils font un peu de recherche , ils vont constater que c’est tres bon de vivre ici, ou meme d’effectuer des vacances meme lors des  peripeties…..

a vous, chers et cheres que je ne comprends pas l’histoire de ces stagiaires:

Rita Chemaly

“STAGIAIRES ÉTRANGERS AU PAYS DU CÈDRE Ils ont choisi le Liban pour leur stage. Depuis deux mois, ils subissent les coupures d’eau, d’électricité, les embouteillages et le stress de la ville. Et pourtant, ils adorent le Liban !

À l’unanimité, ils admettent que c’est « la chaleur humaine, la joie de vivre et la gentillesse des Libanais envers les étrangers » qui les attirent. Pour eux, le côté « exotique et chaotique de cette ville » lui donne un charme très attachant. « Mes copains libanais à Paris m’ont tellement parlé de ce pays qu’ils m’ont vraiment donné envie de le connaître, » confie Alice, 23 ans.

Ce qu’ils aiment le plus ? « Difficile à expliquer, répond Lucie, stagiaire dans une société de films de production, qui adore le Liban et admet que c’est son côté méditerranéen qui l’a poussée à le choisir comme destination pour son stage. « C’est peut-être l’ambiance grouillante de cette ville qui ne dort jamais, ce sentiment de ne pas savoir où l’on va, ce qu’on doit faire. Tout cela est tellement différent de la France. » Sentiment partagé également par Nicolas, 22 ans, qui fait un stage dans une association caritative. « Ici je fais tout ce qui est interdit chez nous, dit-il en riant. C’est cela qui est génial !

Ce côté un peu libre, sans contraintes ni lois. » Ce qui l’impressionne le plus : le côté fonceur des Libanais. « Alors qu’en France on se noie dans de petits détails, ici les gens continuent à vivre, travailler et s’amuser en faisant fi de tous ces problèmes qui empoisonnent leur existence. C’est une vraie leçon de vie. »

Ce qui les gêne au quotidien ?
Si pour les Libanais le chaos et le manque d’infrastructures sont un vrai cauchemar, pour ces étrangers cela représente de nouvelles expériences qu’ils apprennent à gérer différemment. « L’anarchie et la saleté m’amusent parfois, mais c’est le manque d’électricité par ces grosses chaleurs qui me dérange et me choque le plus », avoue Alice, qui trouve « inconcevable de nos jours d’être privé d’eau et d’électricité dans un pays développé ». Lucie, venue visiter le Liban, adore « la vie chaotique et palpitante de cette ville », admettant toutefois que « ce chaos peut finir par être dérangeant ». Pour Claire, stagiaire dans un quotidien français, « c’est le rythme du travail et la lenteur des choses » qui la dérangent le plus. « En France, on vit à trois cents à l’heure et on court beaucoup. Ici, le rythme est plus lent. Souvent il me faut plus d’une semaine pour décrocher un rendez-vous, ce qui est frustrant parfois. » Mais tous ces jeunes admettent que ce ne sont pas ces problèmes qui les choquent le plus en arrivant, mais plutôt « le contraste flagrant entre la richesse et la pauvreté extrême » qu’ils côtoient à quelques ruelles près, ainsi que certaines situations ou manque de lois qu’ils ont du mal à concevoir en tant qu’étrangers, les droits des femmes, des homosexuels, des travailleurs émigrés, les conflits religieux et sociaux… Autant de problèmes qu’ils ne maîtrisent pas et qu’ils trouvent très compliqués lorsqu’ils arrivent au pays.

Comment s’adaptent-ils ?
« Il y a tellement de choses qui compensent qu’on finit par oublier tous ces problèmes, répond spontanément Alice. Lors des coupures de courant, on sort, on s’amuse ou on discute entre copains. » Elle avoue que « la qualité des services au Liban, que l’on ne trouve pas en France, est incroyable ». « Ici le client est roi et les étrangers sont très bien accueillis. Cela touche et aide beaucoup à l’adaptation. » Lucie admet qu’elle a appris à prendre les choses avec beaucoup d’humour et à faire face aux difficultés d’une façon très positive. « En l’absence de courant, mes copains libanais prennent leur guitare ou discutent à la lumière de la bougie. Finalement, cela nous pousse à faire des choses qu’on n’a plus l’habitude de faire. Et ce n’est pas plus mauvais. » Souvent ils s’arment de patience, et finissent par s’adapter au rythme du pays. « On attend que les choses se mettent en place tranquillement, patiemment, et on travaille selon le rythme de chacun », raconte Claire.
Mais une fois de plus, tous ces jeunes étrangers admettent « accepter facilement ces problèmes, parce que cette situation est temporaire et que dans quelques mois nous serons partis ».
Reviendraient-ils vivre au Liban ? Si pour Lucie, ce choix « a orienté sa carrière professionnelle et lui a donné envie d’apprendre la langue et de travailler au Moyen-Orient », pour les autres, les réponses restent mitigées, partagées entre « l’envie de rester dans ce pays si attachant » et le besoin de retrouver « un monde plus organisé ». Leur venue au Liban reste « une excellente expérience qu’ils ont vécue avec beaucoup de plaisir ». Mais de là à revenir vivre plus longtemps, les avis restent très partagés.”

 

Read Full Post »

chers et chères ,

n’hésitez pas a acquérir le nouveau spécial  2012 en ventes dans les librairies,

avec cette fois ci un dossier spécial sur la participation des ONGs au Garden Show.

Le rôle du CRTDA est souligne, la foule et l’activisme nous encouragent a dire Oui aux Droits des citoyens et Citoyennes!!!

droits des femmes les causes sociales font foule au garden show par RITA CHEMALY

L’article de Rita Chemaly a lire dans le Special en vente dans les Librairies, sur les causes sociales et le droit des femmes au Garden Show et Spring festival de Beyrouth

Read Full Post »

Dans l’austérité des casernes de police, après qu’on leur a intimé l’ordre de se déshabiller puis de se pencher en avant ou de s’accroupir, ils sont contraints de soumettre leurs parties anales à l’examen d’un médecin pour déterminer leur orientation sexuelle. Ils ? Des individus suspectés d’homosexualité, punie par la loi au Liban, pourtant jugé plus tolérant que d’autres pays arabes.

Cette pratique humiliante, connue dans les milieux homosexuels mais ignorée du grand public, vient d’être dénoncée par plusieurs associations libanaises. “Nous avons brisé le silence”, dit Nizar Saghieh, avocat engagé dans de nombreux combats de la société civile et fondateur de l’ONG L’Agenda juridique, à l’origine de la conférence organisée fin mai à Beyrouth sur ces “examens de la honte”.

Tout est parti, raconte l’avocat, du calvaire de trois jeunes hommes interpellés en avril près du domicile beyrouthin d’un leader politique libanais. Espions, comploteurs, militants politiques ? Rien de cela, révèle l’interrogatoire. L’affaire aurait dû s’arrêter là. Seulement, l’un des suspects est jugé efféminé par les forces de sécurité. Les trois camarades sont donc conduits à un autre poste de police de la capitale, spécialisé dans les affaires de moeurs, et soumis à un test anal pour déterminer leur homosexualité – après une nuit en garde à vue. “Ces jeunes hommes n’avaient rien fait de suspect, ce qui souligne le caractère aberrant de cette méthode”, note M. Saghieh.

D’autant que les tests, qui ne peuvent en théorie être effectués que sur autorisation du procureur, n’ont aucune valeur scientifique. “Les médecins légistes reconnaissent que la forme de l’anus ne constitue pas une preuve déterminante ni suffisante [d’homosexualité]. Selon eux, seule la présence de sperme dans ces parties peut prouver l’acte [sexuel] ; or cela suppose une pénétration non protégée. Dans les faits, les médecins se contentent de prendre des photos de l’anus, ce qui rend leur expertise d’une incertitude totale, tout en constituant une atteinte aussi inutile qu’immorale”, poursuit l’avocat.

Alors, pourquoi maintenir ces tests si, outre leur caractère dégradant, ils n’ont aucune valeur ? “Il y a quelque chose de pervers, une jouissance malsaine à soumettre de présumés homosexuels à de tels examens”, estime Alexandre Paulikevitch, artiste et activiste de la société civile. Selon lui, les efforts pour dénoncer les pratiques qui ont cours dans les casernes de police doivent “aller plus loin. D’autres techniques d’humiliation sont utilisées pour briser les homosexuels, au-delà des tests anaux”.

On cherche à avilir, mais aussi à intimider : c’est l’accusation portée par les différentes associations qui ont pris part à la conférence sur les “examens de la honte”. Pour Human Rights Watch, qui a documenté des sévices similaires infligés en Egypte après des arrestations massives dans une boîte de nuit gay en 2001, les tests anaux équivalent à des “actes de torture”. M. Saghieh met en cause les pressions exercées : “La police veut donner l’impression qu’elle a les moyens de savoir. L’expertise du médecin sert principalement à intimider le suspect et à l’amener à avouer, en faisant valoir que, si l’homosexualité est découverte lors de l’examen, la sanction encourue sera plus sévère.”

Pour L’Agenda juridique, la campagne de mobilisation ne s’arrête pas là. Fin juin, c’est sur les tests de virginité que l’ONG veut porter la lumière. Leurs principales victimes ? Les femmes soupçonnées de prostitution. Ils sont aussi réalisés lors de plaintes, quand un homme est accusé d’avoir eu une relation sexuelle avec une jeune femme non mariée, “la plupart du temps à l’initiative de la famille de celle-ci, pour lancer une poursuite en cas de promesse de mariage non tenue, explique Nizar Saghieh. Dans les deux cas, tests de virginité ou tests pour déterminer l’homosexualité, il y a une grave atteinte à l’intimité et à l’intégrité physique de la personne et… aucune preuve”.

Si l’homophobie reste répandue au Liban, les révélations sur les “examens de la honte” ont suscité de nombreuses réactions d’indignation, notamment sur les réseaux sociaux. Les autorités, elles, sont restées silencieuses. Le tollé provoqué permettra-t-il d’ouvrir le débat sur la validité de l’article 534 relatif à l’homosexualité, qui punit les “relations sexuelles contre nature” ? “Il serait temps, considère Alexandre Paulikevitch. Les autres pays de la région font la révolution, et nous, au Liban, nous restons à discuter du maintien en vigueur de l’article 534.”

Laure Stéphan

source : http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/06/10/au-liban-les-examens-de-la-honte_1715656_3232.html

Read Full Post »

Le mouvement féministe au Liban cherche à assurer les pleins droits sociaux et politiques des femmes libanaises avant les élections de 2013. Leur vision : une sphère politique publique sans domination masculine, et où les femmes peuvent aussi être des actrices à part entières.

Sur la modification de la loi électorale, toujours en discussion et ce depuis 2005 et la première proposition faite par la Commission nationale présidée par M. Fouad Boutros, le mouvement féministe au Liban se mobilise via des réunions, des conférences de presses et la distribution de brochures expliquant l’importance de l’imposition d’un quota féminin temporairement.

Le rejet de la proposition de l’ancien ministre de l’intérieur et des municipalités Ziad Baroud d’un quota de 30% et l’approbation en 2010, par le Gouvernement d’un quota de 20% pour les élections municipales est amplement insuffisant aux dires des associations qui travaillent pour les droits des femmes au Liban.

Dans les faits, les femmes libanaises ont gagné après moult mobilisations la reforme de la loi électorale en 1953 qui a consacré leurs droits politiques. Mais vu les divers quotas confessionnels et géographiques qui existent au Liban, il est difficile aux femmes libanaises de percer le cercle de la domination masculine en politique.

D’ailleurs le plus grand nombre de femmes qui  ont joué ou jouent un rôle en politique, appartient à des grandes familles politiques, et ont hérité de leur poste, pour accéder à la sphère des affaires publiques libanaises amplement dominée par les hommes. (….) a lire la suite de l’article via ce lien…. droit des femmes libanaises rita chemaly participation politique quota et decision.

Rita Chemaly

Auteure et Chercheure en Sciences Politiques

Blog sur www.ritachemaly.wordpress.com.

For a list of all related articles in different languages:

Read Full Post »

je suis outragée, des médias donnent les noms de victimes, des enfants dont les parents ont présente des recours en justice contre tout acte de pédophilie.

les médias libanais Doivent impérativement se tenir a couvrir les événements d’une façon ethique en protégeant l’identité des victimes;

les enfants du collège de Aintoura sont deja victimes d’une horreur, n’ajoutons pas a cela leur instrumentalisation pour des histoires sensationnelles, les séquelles sont immuables;

les victimes ont besoin d’un soutien psychologique et social, pas besoin de radoter des noms, et surnoms, et des histoires sur ces ptites filles!

Rita Chemaly

ci dessous des articles de presse en toute langue:

Convention internationale des droits de l’enfant

School sacks teacher accused of sexually abusing students, state files criminal  charges

Mount Lebanon school fires teacher accused of sexual assault

Pédophilie : les familles reprochent au collège Saint-Joseph de Aïntoura d’avoir tardé à réagir

سبع دعاوى في حق أستاذ تحرّش بتلميذاته

مدير معهد «عينطورة»: نعالج الأمر بحكمة وتروّ

http://www.walnews.com/articleDetails.php?articleId=55673

 

 

Read Full Post »

Je viens de rentrer de L’ESCWA, oui, je participais comme “marraine “au Forum What if Women… organisé par L’Association des Guides Du Liban, avec la cooperation de l’UNODC ( l’Agence / office des Nations unies  contre la Drogue et le Crime;

Les projets presentes par les branches JEM (  les Jeunes En Marche) qui ont 17 ans et plus, m’ont tellement fait plaisir!! les jeunes filles ont bien travaille leurs recherches, grand bravo!

jai adoré l’équipe de Saint Joseph Aintoura, et les supers idées qu’elles ont eues pour présenter la cause de la nationalité: un cèdre avec des femmes qui le tamponnait, des t-shirts, un micro trottoir, des nouvelles des manifs, Un cadre pour la prise des photos dans une carte d’identité non libanaise, bon travail!

aussi, l’équipe dont j’étais la “marraine “( comme je n’ai pas de soeur, il m’est difficile d’être la marraine de quelqu’un, donc la proposition de Reem, élève de Nazareth m’a fait super plaisir 🙂

bref, hier soir, Reem m’a montre le travail de son équipe, un film de ouff, sur la violence contre les femmes au foyer; le film explique les différents genre de violences ( morale, verbale, physique et économique), montre les obstacles qui existent au Liban et le manque de lois protégeant les femmes des violences exercées sur elles, et enfin, le film présente le projet de loi qui est en cours d’étude au Parlement!! les jeunes de l’équipe JEM ne se sont pas arrêtées la, elles ont présente aussi les solutions!!! oui a des femmes policières, oui a des centres/ refuges ouiii a l’éveil contre le viol conjugal…. finalement un grand  ouiiiii a ce projet bravo les filles!! la pluie ne vous a pas arrêtées  lors de la manifestation, le projet ne s’arrêterait pas devant les obstacles, les femmes libanaises sont obstinées!

un autre projet m’a beaucoup plus, c’est le projet what if women were priceless in Lebanon, éveillant les gens contre le trafic des femmes!!! bravo pour le film, les images et vos idées sont fortes!

Aussi un projet sur les femmes et leur image, oh la la la la…. l’image et les prix et loans/crédits bancaires offerts aux femmes pour changer leur image! bon projet aussi!

les équipes qui ont eu de bons échos avec le jury compose des marraines , et de l’ex ministre Mme Mona Ofeish, et des responsables des guides, sont les jeunes filles et le sport, les femmes et leur image, la violence, et la nationalité!

dans l’espoir de voir ses jeunes qui ont présente de bons projets travailler  encore pour faire de tous ces projets des réalités,

de moi un simple …  B R A V O  bravo!!!

 

Rita Chemaly

 

les photos prises seront disponibles sur Facebook

 

 

Read Full Post »

On ne se refait pas ! Nicolas Sarkozy a appliqué une nouvelle fois, jeudi 22 mars, la règle immuable qui a été la sienne depuis dix ans, au ministère de l’intérieur puis à l’Elysée : un drame = une loi pénale. Les critiques ont beau s’être multipliées contre ces législations d’émotion et de circonstance, il n’en a cure.

A peine estompé le fracas de la fusillade qui a conclu l’assaut du RAID contre Mohamed Merah, l’auteur des meurtres en série de Toulouse et de Montauban, le chef de l’Etat a déclaré solennellement que “toute personne qui consultera de manière habituelle des sites Internet qui font l’apologie du terrorisme ou qui appellent à la haine et à la violence sera punie pénalement”. Compte tenu des circonstances, cela paraît relever du bon sens autant que de la nécessité.

Dans un Etat de droit, pourtant, rien n’est moins évident. En effet, la jurisprudence du Conseil constitutionnel ou de la Cour européenne des droits de l’homme est constante : toute limitation de la liberté d’expression doit être strictement encadrée. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen en fait un principe qui ne souffre qu’une seule exception : “Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi.”

Une personne qui consulte un site Internet faisant l’apologie du terrorisme ou de la violence ne trouble pas, en soi, l’ordre public. Sauf à retenir le concept de dangerosité potentielle, à l’image du roman de science -fiction de Philip K. Dick, Minority Report, dans lequel une police omniprésente arrête les criminels en puissance avant qu’ils ne commettent un délit ou un crime.

Il existe un précédent, affirme le président : la consultation de sites pédopornographiques est passible de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. Mais, en pratique, c’est la possession d’images pédopornographiques qui est poursuivie. Et, surtout, une image est un objet de consommation, pas une idée ni une opinion. Poursuivre et condamner une personne pour ses lectures, aussi détestables soient-elles, créerait donc une redoutable législation d’exception. Même les Américains ne sont pas allés jusque-là après le 11-Septembre 2001.

Au-delà de ces questions de principe, la proposition de M. Sarkozy pose d’épineux problèmes de faisabilité. Quels seraient les critères définissant un site “terroriste” ? A partir de quand la consultation de tels sites serait-elle “habituelle” ? Surtout, comment procéderait-on à la constatation du délit ? Grâce, comme en Chine, à une police de l’Internet, dont l’unique fonction est de surveiller ce que lisent et disent les citoyens chinois ?

Dans le grand débat qui oppose défenseurs de la liberté totale sur Internet et partisans de la régulation, Nicolas Sarkozy se range parmi les seconds, non sans arguments. Dans le cas présent, cependant, il se trompe de cible. La France dispose déjà d’outils législatifs exceptionnels pour lutter contre le terrorisme, y compris sur Internet. Un coup de menton supplémentaire n’y ajoutera rien.

Source: http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/03/23/internet-bouc-emissaire-de-l-antiterrorisme_1674698_3224.html

 

 

Read Full Post »