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Posted in Uncategorized on November 10, 2009| 1 Comment »
La-toute-jeune-auteure-du-” Printemps-2005-au-Liban,-entre-mythes-et-realites” nous parle de son parcours et de sa conception du printemps 2005
Le 23 octobre 2009 par Adib Sayegh
Activiste dans plusieurs ONG, Rita Chemaly étudiante libanaise de 26 ans à l’Institut de Sciences Politiques de l’Université Saint-Joseph, a obtenu le Prix Samir Kassir pour la Liberté de la Presse en 2007 de la catégorie Jeunes Chercheurs pour son mémoire de maîtrise présenté en juin 2006. Elle revient deux ans après en tant qu’écrivain cette fois, pour signer son livre intitulé Le Printemps 2005 au Liban entre Mythes et Réalité à la 16eme édition du Salon Francophone du livre de Beyrouth (du 23 octobre au 1er novembre au BIEL) sur le stand de la Librairie Antoine. iloubnan.info l’a rencontrée.%A9%22-nous-parle-de-son-parcours-et-de-sa-conception-du-printemps-2005
iloubnan.info : Qu’est ce qui t’a poussée à écrire un livre ?
Rita Chemaly : En fait ça faisait très longtemps que je rêvais d’écrire un livre. Après avoir travaillé deux ans sur une recherche académique, j’ai décidé de me lancer dans ce monde de la publication surtout lorsqu’il s’agit d’un sujet qui peut servir le système politique au Liban, l’Etat libanais ainsi que les jeunes puisqu’en fait ce sont eux qui vont faire le changement. Et comme mon livre traite le sujet de la mobilisation qui a eu lieu lors du printemps 2005, je pense avoir répondu à des questions du pays.
Comment avez-vous traité ce sujet ?
J’ai travaillé sur le long processus de mobilisation qui a commencé le 14 février 2005 et notamment sur le soulèvement populaire qui a été encouragé par un contexte international favorable, et par le repositionnement de la classe politique au Liban. Lais au fait, il a pour longtemps été fabriqué, construit et alimenté surtout par la société civile libanaise. Au cours de mes recherches lors de ce printemps libanais, j’ai remarqué une sorte de mouvement de libération nationale. Je vivais un peu ce mouvement, j’ai songé à appliquer quelques théories que j’ai apprises en classe sur le contexte libanais.
Pourquoi ce titre « Le Printemps 2005 au Liban entre Mythes et Réalité » ?
Je ne vous cache pas que ce printemps m’avais beaucoup interpellée, parce que j’y ai participé en tant qu’étudiante. Parfois on séchait les cours pour descendre devant “le Darih” (où se trouve le corps de l’ancien premier ministre Rafic Hariri ndlr). J’ai senti que ce printemps était très proche de moi, d’où le fait que je n’ai pas opté par exemple pour « La révolution des Cèdres » pour ne pas être prise dans l’un des partis politiques libanais. En fait je ne travaille pas juste seulement le 14 mars, je me concentre sur toute la partie qui s’étend du 14 février jusqu’aux élections 2005. De plus, je n’ai pas voulu inclure “Beyrouth” dans le titre ; c’est vrai que les manifestations ont eu lieu au plein cœur de la ville, mais en fait c’était tout le Liban qui s’y engageait. Pour le choix de la deuxième partie du titre « Mythes et Réalités », c’était un rêve. Moi jeune étudiante qui ai participé dès 2001 aux manifestations contre la tutelle syrienne, je rêvais de ce printemps 2005 comme je le fais toujours d’ailleurs. J’ai essayé de couvrir toute la recherche que j’ai faite avec ce titre.
Quelle est selon vous l’importance de la signature du livre au sein du Salon du Livre à Beyrouth ?
Je suis très honorée de participer à ce salon comme auteur et non plus comme bénévole comme je le faisais lors des éditions précédentes. Je suis également ravie de savoir que beaucoup d’écrivains viennent participer à ce grand évènement, y ajoutant du prestige. Je remercie d’ailleurs la Librairie Antoine qui m’aide dans l’organisation de la signature, ainsi que tous ceux qui m’ont aidée à écrire et corriger le livre pour aboutir à ce qu’il est aujourd’hui.
Qui a financé votre projet?
Moi-même ! (elle sourit) C’est grâce à mon autofinancement et au prix Samir Kassir qui m’a été très utile sur le plan financier et moral que j’ai pu débuter mon projet. Malheureusement, personne au Liban n’aide au financement. Même les grandes maisons d’éditions libanaises ne regardent pas les nouveaux écrivains, ce qui est dommage car comme vous le savez, Beyrouth est Capitale Mondiale du Livre. Il faut dire qu’à chaque fois qu’il y a un nouveau chercheur ou auteur, les contrats d’éditions se révèlent très discriminants pour ses droits. Je remercie particulièrement la maison d’édition L’Harmattan qui a bien voulu publier mon livre, je crois que c’est un bon début. Pour une première publication, être vendue partout dans le monde avec une grosse visibilité, avoir fait un contrat avec une maison d’édition prestigieuse et trouver mon livre sur Amazon est tout simplement un rêve devenu réalité. Ca explique un peu la raison pour laquelle j’ai publié à l’étranger et non pas au Liban : publier à l’étranger donne beaucoup plus de visibilité et aide l’auteur dans des recherches ultérieures.
Pouvez-vous nous parler un peu du prix Samir Kassir qui vous a été attribué en 2007 ?
Ce concours couvre plusieurs pays du monde arabe. Y participent, tous les universitaires et journalistes qui présentent des recherches sur les droits de l’Homme, la démocratie et l’Etat de droit. J’ai obtenu une bonne note (18 sur 20 ndlr) à ma maitrise en Sciences Politiques en 2006 à l’USJ, j’ai pensé que c’était le bon moment pour participer à ce concours. Il y avait plusieurs candidats qui y participaient, j’ai été nominée en premier lieu pour ensuite passer en finale avec 5 autres concurrents, et j’ai fini par remporter ce prix qui m’a fait énormément plaisir. Le jury était composé de 9 membres, représentant des médias et des organisations non gouvernementales européens et méditerranéens, dont Pierre El Daher, Président Directeur-général de la Lebanese Broadcasting Corporation International-LBCI, François Bonnemain, Président Directeur-général de TV5 MONDE ; Hassane Tlili, journaliste à Radio Monte Carlo Moyen-Orient; Walid Kassir, représentant la Fondation Samir Kassir ; Ziyad Baroud, membre de la Lebanese Association for Democratic Elections (LADE) ; et Layla Al-Zubaidi, directrice de la Heinrich Böll Foundation.
Quel est le conseil que vous donneriez à tous ceux qui rêvent de publier un livre et de devenir écrivain ?
J’encourage tous les jeunes étudiants passionnés d’écriture, quelque soit leur spécialisation, à songer à être publié, à faire de bonne recherches sans faire de plagia. Il est très important que dans le monde arabe quelqu’un écrive ce qu’on vit, nous ne voulons pas que des chercheurs étrangers viennent écrire sur nous puisqu’ils n’ont pas notre vécu, ils n’ont pas la socialisation que nous avons eu