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Archive for February, 2010

Rita Chemaly how do Lebanese Women treat their Housekeepers

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L’Orient le Jour

Par Anne-Marie el-Hage

La municipalité de Beyrouth n’a vraiment aucun complexe. Soucieuse de son image, elle a lancé son site officiel en trois langues. Louable initiative, certes. Mais que diriez-vous de découvrir avec nous quelques chefs-d’œuvre de ce site en version française, juste pour quelques minutes ? Il y a de quoi se régaler ! À vous d’en juger.

À tout seigneur, tout honneur. Voici quelques extraits du message du président de la municipalité, Abdel Monhem Ariss : « Beyrouth, comme Phoenix se levant des cendres, a reemerged de son passé turbulent, en tant que cosmopolite et la métropole vibrant, préparent pour relever les défis du troisième millénium. » Le président de la municipalité ajoute que « la ville a tous les ingrédients pendant un futur actuel et bien plus réussi prospère ». Il précise, concernant cette ville, qu’« un endroit d’étourdissement s’est nichée entre le méditerranéen et la neige a couvert des montagnes, un excellent cuisine local et ne pas oublier notre nightlife fabuleux ». M. Ariss conclut en invitant les personnes consultant le site à se mettre en contact avec lui: « Ayez plaisir à passer en revue par notre website et si vous avez toutes les enquêtes ou les suggestions satisfont ne hésitent pas à me contacter à… » Il termine par l’indispensable marque de courtoisie, « Respect personnel aimable du maire de Beyrouth. » No comment ! Pardon pour l’anglicisme !

Si l’envie vous prend, aussi, de localiser la ville de Beyrouth, vous déchanterez rapidement après avoir lu le premier paragraphe concernant la capitale. « La ville de Beyrouth tombe sur la plage orientale de la mer méditerranéenne, des frontières il un ouest la mer, et au sud de ses banlieues et de la région de son immortalité une prolongation à une chasse et à son voisinage… » Je vous dispense de la suite.

Intéressé par l’histoire de Beyrouth, vous apprenez de plus que la capitale est « la mère de la Shariaa » et que « l’institut de loi est l’institut le plus âgé de sa sorte dans Al roumain Mqtaat et son plus célèbre, peuplé plus que de n’importe quel autre institut, et a dessiné cet institut à lui un halo des esprits ». Difficile dans ce contexte d’avoir envie de poursuivre la lecture. Nous nous arrêterons là par respect pour la langue française.

D’abord interloqué par ce charabia qu’on vous invite à lire, amusé l’espace d’un instant, plié en quatre de rire quelques paragraphes plus loin, vous ne pouvez vous empêcher de penser à un canular, à une sorte de site pirate. Après vérification, vous réalisez, avec consternation, que vous vous trouvez effectivement sur le site officiel de la municipalité de Beyrouth à l’adresse http://www.beirut.gov.lb

La honte vous saisit alors, mais surtout la colère. Le citoyen est en droit de s’insurger contre la publication de la part d’une administration officielle d’un texte écrit dans un français aussi épouvantable. Il est aussi en droit de se poser des questions sur le sérieux des fonctionnaires de la municipalité de Beyrouth. Libre à chacun de n’être pas francophone. Mais cela autorise-t-il une municipalité prétendument francophone à massacrer de la sorte la langue de Molière ? Belle image qu’elle donne d’elle-même et de ses fonctionnaires !

N’y a-t-il donc personne, au sein de cette municipalité, qui soit capable de constater que les textes publiés sont tout simplement incompréhensibles et qui soit assez compétent pour les relire, voire les corriger ? N’y a-t-il donc personne, au sein de cette administration, pour mettre en garde contre les risques d’erreur liés à l’utilisation exclusive de logiciels de traduction automatique ? Permettez-nous d’en douter.

Qu’on ne nous dise pas, après avoir lu ces extraits, aussi hilarants que consternants, que la francophonie se porte bien chez nous…

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qui sommes nous, arabe?

sommes nous unis?

pas vraiment, non au fait nous sommes desunis chacun cherchant son propre interet, laissant a cote des populations mourir, s’appauvrir et deperir entre des murs barbeles, des murs de fer,

encore plus, je suis arabe? moi je suis libanaise, de culture francaise, prire, je me reconnais pas arabe? peut etre pas, peut etre oui, pour la generosite, l’emphase voire mes sempiternels: inchallah…

d’autres considerations , ecrite en langue arabe dans un beau peome de l’auteur Libiyenne: je le partage avec vous…

voila un tres beau poeme en langue arabe,

une arabe,

Libre, Croyante, et fiere d’etre elle meme…

je vous laisse savourer…



بقلم الشاعرة الليبية ردينة الفيلا

انتزع مني بطاقتي الشخصية

ليتأكد أني عربية


وبدأ يفتش حقيبتي وكأني أحمل

قنبلة ذرية



وقف يتأملني بصمت … سمراء وملامحي


ثورية

فتعجبت لمطلبه وسؤاله عن الهوية

كيف لم يعرف من عيوني أني عربيه

أم أنه فضل أن أكون أعجمية

لأدخل بلاده دون إبراز الهوية

وطال انتظاري وكأني لست في بلاد عربية

أخبرته أن عروبتي لا تحتاج لبطاقة شخصية


فلم انتظر على هذه الحدود الوهمية؟

وتذكرت مديح جدي لأيام الجاهلية

عندما كان العربي يجوب المدن العربية

لا يحمل معه سوى زاده ولغته العربية

وبدأ يسألني عن أسمي … جنسيتي


وسر زيارتي الفجائية


فأجبته أن اسمي وحدة

جنسيتي عربية … سر زيارتي تاريخية

سألني عن مهنتي وإن كان لي سوابق جنائية

فأجبته أني إنسانة عادية

لكني كنت شاهدا على اغتيال القومية

سأل عن يوم ميلادي وفي أي سنة هجرية

فأجبته أني ولدت يوم ولدت البشرية

سألني إن كنت أحمل أي أمراض وبائية

فأجبته أني أصبت بذبحة صدرية

عندما سألني ابني عن معنى الوحدة العربية

فسألني أي ديانة أتبع الإسلام أم المسيحية

فأجبته بأني أعبد ربي بكل الأديان السماوية

فأعاد لي أوراقي حقيبتي وبطاقتي الشخصية

وقال عودي من حيث أتيت

فبلادي لا تستقبل الحرية

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